Une source d’espoir pour les victimes de lésions médullaire ?

Atteintes de la moelle épinière

Les atteintes de la moelle épinière font partie des blessures corporelles les plus graves, qu’il s’agisse de l’ampleur des conséquences physiologiques ou du caractère souvent irréversible des séquelles.

La plupart du temps ces blessures sont consécutives à une fracture vertébrale et entraînent une perte de mobilité et/ou de sensibilité d’une partie plus ou moins importante du corps. En effet,  la moelle épinière située en dessous de la partie lésée, ne perçoit plus (ou moins bien) les signaux nerveux émis par le cerveau.

Paralysies causées par accident

En France, 65 000 personnes sont paralysées à la suite d’une atteinte médullaire à la suite d’un traumatisme (lié à un accident de la route ou à la pratique d'un sport). Chaque année, 1 500 accidentés s’ajoutent à cette liste, en majorité âgés de 20 à 30 ans[1].

Absence de traitement

Or, là où des avancées extraordinaires ont pu être faites en matière de greffe sur la plupart des parties du corps  (jusqu’aux mains ou au visage, récemment), ce type de thérapie semble impossible pour la moelle épinière (à ne pas confondre avec la moelle osseuse qui, elle, peut être greffée).

Recherche sur un produit de synthèse

Depuis quasiment 20 ans, plusieurs équipes de chercheurs mettent au point une technique, qui débouche actuellement sur un produit de synthèse, le NEUROGELTM. Il s’agit d’une matrice extracellulaire destinée à être implantée dans  la moelle épinière, avec l’objectif de réparer les lésions. L’idée est de favoriser « la régénération  des cellules, des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses tout en ne  provoquant aucun phénomène de rejet ».

Aujourd’hui, l’Association Neurogel en Marche, qui coordonne les équipes de chercheurs, a pour objectif de mettre en œuvre l'essai clinique du NEUROGELTM. En cas de succès, cela permettra d'obtenir son accréditation communautaire (CE), dernière étape avant son éventuelle mise sur le marché.

Ces recherches encourageantes sont à suivre ici.


[1] Données obtenues auprès de l’Association Neurogel en Marche.